Jeanne d’Arc le deuxième procès n'est pas favorable - 05 avril 2007 - 15:50 (Par Etienne Jean de la Perle)

Jeanne d’Arc le deuxième procès n'est pas favorable

Jeanne d’Arc, née en Lorraine, en 1412, pendant la guerre de Cent ans, avaient entendue les voix de Sainte Catherine, Sainte Marguerite, et Saint Michel, lui demandant de « bouter les Anglais hors de France » et de mettre le dauphin du royaume de France sur le trône.§ Son premier procès la conduire au bûcher, et des restes, quelques os, été conservés par l’Association des Amis du Vieux Chinon.

Or un nouveau « procès », mais scientifique cette fois-ci, vient d’identifier ces fameux os comme étant non pas des reliques de Jeanne d’Arc, mais bien ceux d’une momie égyptienne. Les seuls ossements connus de Jeanne d'Arc, la « Pucelle d’Orléans », seraient en réalité ceux d'une momie égyptienne. L’Association des Amis du Vieux Chinon est le dépositaire de ces os qui étaient présumés être ceux de Jeanne d’Arc, et l’archevêché de Tours le propriétaire depuis le XVIIe siècle.

Cette identification des reliques de Jeanne d’Arc a été demandé au médecin légiste Philippe Charlier et à une équipe de 18 chercheurs, placés sous sa direction, qui ont étudiés les cendres, certes hypothétiques, de Jeanne d’Arc. Après une série d’analyse ADN, de datation au carbone 14, de recherche à la microscopie, de recherche toxicologique, radiologique, …, l'os annoncé comme celui qui aurait pu appartenir à Jeanne d'Arc serait un reste de momie égyptienne, a annoncé mercredi le responsable des analyses. « On ne s'attendait pas à ce résultat », a confié le Dr Philippe Charlier dans un entretien rapporté par TF1.

Pendant plusieurs mois, ces chercheurs ont examinés le contenu d'un bocal provenant de l'archevêché de Tours, à savoir une côte humaine d'une quinzaine de centimètres enrobée d'une substance noirâtre, du bois, d'autres ossements, un fragment d'étoffe et un parchemin avec la mention « restes présumés trouvés sous le bûcher de Jeanne d'Arc, pucelle d'Orléans ». Et, en réalité, il s’agit de « restes d'une momie égyptienne », selon le Dr Charlier. Toujours selon lui, « un jour, un apothicaire a eu envie de transformer ces restes d'une momie égyptienne en de faux restes historiques de Jeanne d'Arc », ajoutant qu’il ne s’agit « probablement pas d'une histoire d'argent » mais que cela a peut-être été fait « pour augmenter l'importance du processus de béatification » par le Vatican qui avait jugé ces reliques de Jeanne d’Arc « probable mais non certaine ».

Rappelons tout de même que Jeanne d’Arc aura apporté à la France la liberté, avant d’être accusée d’hérésie et soumise à la question. Le 30 mai 1431 elle sera conduite sur la place du Vieux Marché de Rouen pour y être brûlée vive, avant que ses ossements ne soient calcinés par deux fois, ossements perdus à tout jamais ?

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