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Une fusée russe Soyouz a décollé avec succès ce mercredi matin du cosmodrome de Baïkonour, sur le territoire de la République du Kazakhstan, pour mettre sur orbite le premier élément du futur système de navigation européen par satellites Galileo. Avec Galileo, l'Union européenne espère ébranler à terme la suprématie du GPS américain. Un porte-parole de l'agence spatiale russe Roskosmos a déclaré après le lancement de la fusée Soyouz "Le décollage s'est passé à l'heure prévue. La fusée va entamer la mise sur orbite du satellite". La fusée a décollé à 05h19 GMT (06h19 en France) et le satellite démonstrateur Giove-A, au terme d'un vol de plusieurs heures, devrait être placé sur son orbite définitive en tout début d'après-midi à 23.222 km de la Terre. La mise en orbite du satellite Giove-A va permettre à l'Europe de valider un certain nombres de données. En effet, le premier des deux démonstrateurs, le satellite Giove A, d’un poids total de 602 kg, va permettre de tester en conditions réelles les technologies utilisées dans le futur système de positionnement européen. Le nom du satellite est un hommage à Galilée, l'astronome italien qui a notamment découvert les quatre principales lunes de Jupiter (Giove en italien). C’est aussi l'acronyme de «Galileo-In-Orbit Validation Element» (Elément de validation en orbite de Galileo). Giove-A représente aussi, sur le plan technique, un véritable défi. En effet, c'est la première fois que l'Agence spatiale européenne (ESA) envoie un satellite sur une orbite moyenne de 23.222 km d'altitude. Calendrier du déploiement du système de navigation européen Galileo
Cette constellation de satellites, dotée d'horloges atomiques, offrira à l'Europe «la maîtrise de la distribution du temps». En clair, elle ne dépendra plus du GPS (Global positioning system), le concurrent américain déjà en service ou, dans une moindre mesure, du russe Glonass. Retour sur le système de navigation européen Galileo Composé de 30 satellites (27 satellites actifs et trois satellites de réserve), le système Galileo est un projet, d’un investissement total de 3,8 milliards d'euros, porté par plusieurs poids lourds de l'UE et soutenu par des partenaires internationaux comme que l'Ukraine, Israël et la Chine. Galileo entrera normalement en service en 2008 et sera constitué à terme de 30 satellites à usage principalement civil. Grâce à Galileo, l'Europe souhaite gagner son indépendance dans un domaine stratégique, le positionnement par satellites. Ce domaine est devenu au fil des années indispensable pour la gestion du trafic aérien, maritime et, désormais, automobile. Le consortium actuel rassemble le groupe aéronautique européen EADS, les entreprises françaises Thalès et Alcatel, le Britannique Inmarsat, l'Italien Finmeccanica, les Espagnols AENA et Hispasat, et une huitième entité réunissant Deutsche Telekom et le Centre aéronautique allemand. Galileo sera le premier système de navigation par satellite sous gestion civile, alors que les systèmes existants, l'américain GPS et le russe Glonass, avec lesquels il sera complémentaire, sont contrôlés par les militaires. Les applications de la radionavigation sont multiples et concernent pratiquement tous les secteurs d'activité comme la protection civile (exemple : réduire les accidents de la route), l’agriculture, les transports (exemple : transport du bétail), les loisirs (exemple : tourisme en Europe), la prospection pétrolière mais aussi la défense (exemple : systèmes de guidage de missiles). Le projet Galileo est piloté par l’Agence spatiale européenne (ESA). Galileo est un enjeu de taille et s’attaque au monopole du GPS (Global positioning system) américain qui, outre les applications militaires (plus de 80% des missiles et bombes larguées sur l’Irak par les américains été guidées par GPS), synchronise par exemple toutes les transactions bancaires dans le monde. A l'origine purement militaire, le GPS n’a été ouvert au secteur civil qu'à la fin des années 90, lorsque le gouvernement américain décida, devant l'essor de la téléphonie mobile et de l'informatique embarquée, de ne plus dégrader son signal libre. Le Global Positioning System est une constellation de 24 satellites qui ceinture la Terre. Chacun d’eux émet constamment un petit signal vers notre planète. Il suffit qu’un récepteur à terre capte au moins les signaux de trois satellites pour qu’il connaisse sa position exacte à quelques mètres près. Pour certains analystes, cette technologie révolutionnaire devrait avoir des répercussions au moins aussi importantes que l'invention de la montre, il y a deux siècles. Au final, Galileo proposera une gamme de quatre services payants et un gratuit, destiné essentiellement au grand public. A terme, le couplage avec des systèmes de téléphonie mobile doit également permettre à l'utilisateur d'accéder à une multitude de services à partir de son portable.
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